La sorcellerie est un fléau pour les Africains
Lorsque dans leur fureur hégémonique, les puissances occidentales décident de faire la loi par leur force métallique, sur le territoire africain, les sorciers se terrent ; sur aucun de leurs nombreux théâtres de démonstration de force, ces conquérants venus d’horizons lointains, n’ont eu à affronter une quelconque contre-force, constituée de bataillon de sorciers, cherchant à les contrarier, pour assurer l’inviolabilité de leur espace vital. Au contraire, tout le monde, y compris les plus réputés des sorciers locaux, préfère prendre la poudre d’escampette, au premier coup de feu.
Force des ténèbres et du mal absolu, la sorcellerie est un fléau pour les Africains ; il a toujours été un frein à leur épanouissement individuel, et au développement de leurs communautés. A défaut de pouvoir la « positiver », et de la mettre au service de l’intérêt général, l’Etat devrait veiller à l’empêcher de continuer de commettre ses dégâts habituels.